
Créée en 1998, la Compagnie met l'accent sur les trajectoires croisées et les cheminements en transversale,
depuis un monde vers un autre.
Comme au carrefour des continents, entre Europe et Orient, le langage chorégraphique
de Virginie Recolin-Ghanem se construit selon le principe de l'échange entre différentes approches du corps et de
l'espace/temps scénique.
Depuis les premières créations, la Compagnie propose des ouvertures au langage
chorégraphique oriental en fondant comme des métaux, dans une singulière alchimie, les gestuelles orientales
avec le vocabulaire contemporain. Il s'agit d'un nouvel univers qui échappe aux catégories préétablies de la
danse, et décloisonne les arts. S'y échangent des sons, des corps, mais aussi des pensées mélodiques et des
visions de monde : fractures, magies, migrations, voyages de corps et de sens.
La danse est à appréhender comme
un trajet, un voyage toujours en évolution qui donne à la danse orientale d'autres couleurs.
Depuis 1998, Virginie Recolin-Ghanem s'est produite en France, en Inde, au Burkina Faso, en Italie, au Liban,
au Yémen et au Japon.
La compagnie Al Masîra est soutenue par la DRAC PACA, le Conseil Régional PACA
et la Ville de Marseille.

« Voyages » - 2026
Création avec les personnes en situation de handicap : ESAT de Molières-Cavaillac, 30120 Le Vigan
« La vieille qui avait perdu sa boulette de riz » - 2025
Création spectacle japonais jeune public : "La vieille qui avait perdu sa boulette de riz" de Lafacadio Hearn, co-production compagnie Angelus Novus. Danse et conte, théâtre d'objets.
« Antigone- Antigônea - Anti-Icônes » - 2024
Solo avec choeur dansé inspiré de la tragédie de Sophocle, adapté à la réalité et à l'actualité présente du Moyen-Orient.
« Leyendas » - 2019-2025
Création chorégraphique pour le groupe A Cordes et A Coeur, répertoire de Garcia Lorca
« Variations 2 » - 2023
Comment danser le corps vibrant, la fleur aux mille directions ? Méditation sur le mouvement vibratoire, puissance fondatrice du vivant, partie visible de l'énergie universelle, qu'Einstein appelait l'Amour. E=mc2 : l'Amour= la vitesse de la lumière au carré.
« Aremu » - 2019-2022
Danse d'inspiration persane, d'après l'oeuvre de Sohab Saperi, poète contemporain iranien, auteur de Les pas de l'eau. 3 tableaux dansés inspirés des miniatures persanes.
Créations chorégraphiques pour le groupe A Cordes et A Coeur
« Au Pas de l'Eau » - 2016
Danse d'inspiration persane, d'après l'oeuvre de Sohab Saperi, poète contemporain iranien, auteur de Les pas de l'eau. 3 tableaux dansés inspirés des miniatures persanes.
« Hammam » - 2015
Suspension du temps et de l'espace ; érotisme mystique de l'Orient. 5 femmes dans un Hammam, où la langueur des corps ouvre sur le parfum de l'âme.
« Hassan et Naïma » - 2013-15
Théâtre chanté et dansé. Opérette traditionnelle égyptienne. Sur les bords du Nil, Naïma s'enfuit avec son amant pour gagner sa liberté. Drame. Folklore théâtral.
« Oum... danse Kalthoum » - 2014
Voyage sur la voix d'OUm Kalthoum, à travers « Hadhihi leilati » « Celle-ci est ma nuit ».
« Océan de mon Bien-Aimé » - 2014
Pièce mystique de chants et danse soufis. En s'envolant du corps physique, le soufi accède à une transe flamboyante de l'union avec le divin.
« Le Voyage des Oiseaux » - 2013
Adaptation pour enfants du conte mystique du Simorgh. Spectacle jeune public.
L'oiseau en quête de Soi qui traverse le voyage de la vie pour trouver son identité éternelle. Conte traditionnel persan.
« Noces I » - 2007
|
Conte d'ouverture des mille et une nuits, quand le roi Sharyihar sacrifie chaque nuit une jeune fille.
Le rite de la mariée dans la société orientale, avec ses affluences gitanes. Un sacrifice symbolique qui cimente la tribu, une corrida de la vie et de la mort. |
« A l'aube ... peut-être » - 2005
A l'aube , celle du nouveau siècle, le moment ou tout se joue.
Conte d'ouverture des mille et une nuits, quand le roi Sharyihar sacrifie chaque nuit une jeune fille.
A L'aube, les lignes se croisent, se font et se défont, ce qui prend vie meurt et ce qui est sur le point de périr s'éveille.
Les corps glissent et s'immiscent pour donner vie à ce qui s'éteint et pour éteindre ce qui a brûlé.
Où et quand se joue le mystère ? Le corps échange entre l'harmonie et la faille,
et à chaque nouvelle aube, il tente de relever le défi.
L'aube est l'heure des condamnés et de l'injustice humaine et aussi celle de la beauté et de l'espoir.
Cette création permettra d'illustrer une nouvelle fois le lien entre le vocabulaire chorégraphique savant des danses orientales et le vocabulaire de la danse contemporaine.
Trio
Chorégraphe et interprète : Virginie Recolin-Ghanem
Danseurs : Sophie Bocquet et Diniz Sanchez
Création lumières, régie : Julie Valette
Décor : Françoise Cueff
« SIMORGH : traces de feu, traces de cendres » - 2004
« Simorgh » est une pièce chorégraphique sur le mythe de l'oiseau de feu, version orientale, à la croisée de la tradition iranienne et chinoise.
D'après le conte mystique persan Le Voyage des Oiseaux d'Al Attar, XIIIème s. L'oiseau roi traverse 7 vallées remplies d'épreuves avant d'arriver au coeur de sa propre essence.
Invisible et éternel, symbole de la puissance de vie, il est le phénix qui renaît de ses cendres chez les Grecs, ou encore la Simorgh de la réalisation de l'âme chez les Iraniens. La phrase contemporaine du mouvement émerge à partir du code gestuel oriental laissant transparaître des influences variées qui se retrouvent dans les danses traditionnelles persanes et chinoises.
Création musicale
La contrebasse recherche des sons sans lieu et devient chant. Les percussions tissent un dialogue en arabesque. La flûte entrecroise des modes de Chine, de Java, de Bali, d'Iran et de Turquie.
Trois types de neys figurent : les neys arabe, turc et iranien. L'ensemble constitue un tapis végétal sonore, tout de verre, de bois, de feuilles donnant une consistance organique aux rythmes et à la danse.
Création 2004
Solo de danse contemporain oriental avec 2 musiciens
Durée : 45 mn
Danse et chorégraphie : Virginie Recolin-Ghanem
Musique composition et interprétation :
Samy Zelaci : ney et percussions
Elise Dabrowski : contrebasse
Mise en espace : Loanna Mamakouka
Création lumières, régie : Julie Valette
Photographie : Pascale Sautel
Fiche technique »
Articles de presse »
|
|
« Chrysalide d'Eau » - 2003
Inspirée d'un conte chinois, cette création est une réflexion sur les secrets de
la création et sur la notion d'éphémère, à travers l'histoire de deux peintres
chargés par un mandarin de décorer son palais du plus sublime papillon. C'est la
rencontre de deux pensées de l'art : la calligraphie orientale et la peinture
réaliste européenne, les deux abordées ici comme une métaphore de la danse.
Mouvement extrême-oriental, travail sur le haiku.
Création 2003
Solo de danse contemporain oriental
Durée : 42 mn
Danse et chorégraphie : Virginie Recolin-Ghanem
Musique : Georges Kazazian
Création lumières, régie : Julie Valette
Photographie : Jean Barak
Fiche technique »
Articles de presse »
« Sables de Saba » - 2003
Interprétation contemporaine du mythe de la Reine de Saba. On y voit ses origines telluriques, son mystérieux pouvoir, sa féminité, ses ombres et fantasmagories.
Réinvention d'une personnalité mythique sortie de terre, enracinée dans les sables du sud arabique.
Création 2003
Solo de danse contemporain oriental
Durée : 42 mn
Danse et chorégraphie : Virginie Recolin-Ghanem
Musique : Georges Kazazian
Création lumières, régie : Julie Valette
Régie plateau : Françoise Cueff
Photographie : Jean Barak
Fiche technique »
« Les Murs Oubliés « - 2001
Solo 1h, Festival d'Avignon ; Théâtre Jean Sénac (Marseille) ; Festival Ephémère Danse (Marseille) ; Printemps de la danse, Busserine (Marseille) ; Beyrouth, espace Zico House (Liban) ; Tyr. Théâtre Al Assad (Liban) ; Nagoya (Japon)
Pièce créée à partir du poème de Mahmoud Darwich : "La Qasida de Beyrouth",
texte épique sur la guerre du Liban et le massacre de Sabra et Chatila. Le texte
et la danse dépassent le discours politique d'actualité, pour englober les
questions universelles de la vie et de la mort dans la guerre et dans l'exil, à
travers le thème de l'amour.
à travers le message poétique et politique se profile une autre expression du corps.
Création 2001
Solo de danse contemporain oriental
Durée : 60 mn
Interprétation : Virginie Recolin-Ghanem
Musique : Marcel Khalifé
Calligraphie : Françoise Joire
Articles de presse »
« Les Jardins de Grenade » - 2000
Solo 1h, Festival d'Avignon ; Festival de Gardanne ; Théâtre Jean Sénac (Marseille) ; Théâtre Jean Cocteau (Château-Thierry) ; Théâtre du Vigan (Gard)
Essai esthétique sur les origines des danses orientales : nomadisme du mouvement gitan et oriental, de l'Inde à L'égypte. Chorégraphie en trois tableaux à partir des entrelacs et des arabesques musicaux. Voyage dans le temps et dans l'espace.
Création 2000
Solo de danse contemporain oriental
Durée : 60 mn
Interprétation : Virginie Recolin-Ghanem
Musiques :
Nasser Shamma
Mohamed Matar
George Kazazian
Photos : Jean-Noël Barak
« Al Andalusia" » - 1999
Duo 1h15', Festival d'Avignon ; Théâtre Iséïon (Montpellier) ; Catania (Sicile)
Voyage sur l'histoire de l'Andalousie arabe, mêlant chant espagnol et judéo-espagnol, danse égyptienne et danse gitane. Dialogue entre la voix a capella et le corps, échanges de ryhtmes et de couleurs.
Création 1999
Durée : 1h15
Chorégraphie et danse : Virginie Recolin-Ghanem
Chant : Florence Capo
Lumières : Aurélien Platel et Julie Valette
Photos : Jean-Noël Barak
Articles de presse »
« Levants de Sable » - 1998
Solo 45', Théâtre Galante, Festival d'Avignon
|